La Soumise et le Maitre : Chapitre 1 - La rencontre

Cela faisait des années que Victoria rêvait de rencontrer un vrai maître.

Elle avait toujours eu un petit côté soumise dans ses relations précédentes et elle rêvait d'explorer cette part d'elle-même.

Elle s'était renseigné sur internet et avait regardé de nombreuses photos et vidéos. Elle avait été jusqu'à se créer une page sur un réseau social pour pouvoir partager des images et des photos et discuter de ça avec d'autres personnes passionnées.

Du haut de ses 22 ans elle sentait maintenant prête à se jeter dans l'aventure de la soumission avec quelqu'un d'expert.

Elle avait beaucoup cherché sur internet pour en trouver un et avait fini par tomber sur la page d'un maître. Il se faisait appeler Maitre Vince mais elle se doutait que ce n'était pas son vrai prénom. Ils avaient discutés pendant des heures, parlant de bondage mais pas que. Elle n'osait pas se l'avouer mais elle se sentait attirée par sa personnalité.

Après avoir parlé quotidiennement avec lui pendant plusieurs mois, elle décida un jour de sauter le pas et de le contacter pour prendre un rendez-vous pour une séance de domination.

Voilà, c'était fait, elle allait le voir et entrer d'un coup dans l'univers du BDSM en tant que soumise.

Le rendez-vous était le lendemain, elle se coucha mais ne parvint pas à trouver le sommeil cette nuit-là. Des centaines de questions se bousculaient dans sa tête, et s'il était juste un pervers, et s'il était vraiment violent avec elle, et si elle n'aimait pas ça finalement, ...

Le lendemain elle était fatiguée et l'attente de la rencontre n'arrangea pas son stress. Il était 16 heures, son rendez-vous était dans deux heure, elle devait se préparer.

Elle choisit avec soin sa tenue, chose qui n'était pas évidente, elle avait envie de plaire mais ne voulait pas choisir une tenue trop osée. Elle choisit des sous-vêtements blancs en dentelle, un ensemble très classe qu'elle avait acheté quelques mois auparavant à un couturier pour qui elle avait travaillé. Elle se maquilla aussi avec soin en optant pour un maquillage discret et décida de laisser ses cheveux blonds non attachés.

Elle appela un taxi qui le conduit jusqu'à l'adresse donnée par maître Vince. L'appartement était situé dans un quartier chic de Paris, les façades de tous les bâtiments étaient parfaitement entretenus et de nombreuses boutiques de luxe étaient dans la rue. Elle se présenta à l'heure devant la porte de l'immeuble, elle marqua un moment d'hésitation avant d'appuyer sur le bouton de l'interphone mais finalement elle prit son courage à deux mains et appuya.

Après quelques secondes, la porte de l'immeuble se déverrouilla et une voix dans l'interphone lui indiqua le dernier étage. Elle se dirigea donc vers l'ascenseur et sélectionna le dernier étage. Son stress montait à la même vitesse que l'ascenseur, finalement elle arriva devant sa porte et frappa.

Elle entendit des bruits de pas se rapprocher de la porte puis le bruit d'une clé qui se tourne. Finalement il ouvrit la porte, elle put enfin le voir, il était vraiment élégant dans son costume trois pièce sur mesure. Il devait avoir à peu près 30 ans, il avait une carrure assez impressionnante. Il avait des cheveux châtains, presque bruns et des yeux bleus gris. Il n'était pas ce qu'on pourrait appeler un beau gosse mais il dégageait une aura rassurante.

- Bonjour Victoria, je suis heureux de te rencontrer enfin, tu es encore plus belle en vrai que sur tes photos. Entre, donnes-moi ta veste mets-toi à l'aise.

- Bonjour, euh ... comment dois-je vous appeler?

- Pour le moment tu peux m'appeler Vince et me tutoyer. Tiens assieds-toi, tu veux boire quelque chose? j'ai du champagne si tu veux.

- Avec plaisir Vince, je veux bien une coupe.

- Je suis heureux que tu m'aies enfin contacté, je dois avouer que cela fait des semaines que j'espère que tu le fasses.

- J'avais un peu peur, et je dois avouer que c'est encore un peu le cas.

- Tu sais les règles dont je t'ai parlé sur internet (Cf. article: Les 12 règles de la soumise - à venir), elles ne sont pas là que pour mon plaisir à moi, elles sont là aussi pour te protéger. Premièrement je n'irai jamais plus loin que ce que tu es capable d'endurer et deuxièmement, tu auras un mot clé qui voudra dire stop, ça sera « Angelheart », dès que tu le prononces le jeu s'arrête immédiatement.

- D'accord, ça me rassure un peu j'avoue.

- Avant qu’on commence, j’ai besoin de savoir ce que tu attends de cette séance. Tu veux juste de la domination ou tu veux aussi du sadomasochisme et du sexe ?

- Tout ce que vous voudrez (elle ne parvenait pas à le tutoyer), je veux vraiment devenir votre soumise donc j’accepterai tout de vous.

- C’est très bien, tu as déjà une bonne mentalité. Pour information, le jeu commencera dès que tu m’appelleras « Maître », à partir de ce moment-là tu n’auras plus le droit de me tutoyer et tu devras me dire maître dans chacune de tes phrases quand tu t’adresseras à moi. De plus tu devras faire de ton mieux pour respecter les règles que je t’ai déjà présenté. C’est compris ?

Elle but une grande gorgée de champagne pour se donner du courage puis répondit :

[if !supportLists]- [endif]Oui maître.

A ces mots Vince eu un petit sourire, puis son visage redevint sérieux.

[if !supportLists]- [endif]Ne bouges pas de là, je reviens.

[if !supportLists]- [endif]Oui maître.

Elle le regarda sortir de la pièce, portée par sa curiosité, elle commença à faire le tour du salon pour observer son environnement.

Il revient dans la pièce et la trouva en train de regarder les livres de sa bibliothèque.

[if !supportLists]- [endif]Je t’avais demandé de ne pas bouger, tu vas avoir droit à ta première punition.

[if !supportLists]- [endif]Pardon maître dit-elle en baissant les yeux.

Il s’approcha d’elle, alors qu’elle le regardait il lui demanda :

[if !supportLists]- [endif]Quelle est la règle numéro 5 esclave ?

[if !supportLists]- [endif]Je dois fixer moi-même ma punition, maître.

[if !supportLists]- [endif]Et du coup je t’écoute.

[if !supportLists]- [endif]Je mérite une fessée, maître.

[if !supportLists]- [endif]Oui, la punition me parait appropriée.

Il lui montra les objets qu’il avait dans la main, il y avait un collier et une laisse tous les deux blancs.

[if !supportLists]- [endif]Pour commencer mets-toi en sous-vêtement esclave.

[if !supportLists]- [endif]Oui maître.

Elle s’exécuta avec une petite hésitation. Elle garda ses bras devant elle par pudeur. Il lui fixa le collier autour du cou et y attacha la laisse. Elle sentit une boule d’angoisse lui monter dans la gorge mais se força au calme, après tout il savait ce qu’il faisait.

Il la tira doucement par la laisse pour la forcer à le suivre, il alla s’installer dans un fauteuil et la mit à plat ventre sur ses genoux, les fesses en l’air. Il commença à lui mettre quelques fessées, elle sentit qu’il se retenait pour le moment, il voulait surement la ménager pour le moment.

[if !supportLists]- [endif]Voilà esclave, je te préviens la prochaine fois je ne serai pas aussi gentil.

[if !supportLists]- [endif]Merci maître.

Il la remit debout et la conduisit à travers son appartement, ils se dirigeaient vers la pièce dans laquelle il était rentré tout à l’heure. Il ouvrit la porte et la fit rentrer dans la pièce, ce qu’elle vit la laissa sans voix.

Au milieu de la pièce trônait un lit à barreaux, tout autour se trouvait un assortiment d’appareils qui semblaient être fait pour la torture. Au mur étaient attachés cordes, chaînes, fouets, cravaches et toutes sortes d’autres objets.

Il la plaça à côté du lit et se dirigea vers l’un des meubles pour ramener une longue corde.

Il commença à lui attacher le corde, pour commencer il attacha la corde sur sa nuque, il la fit passer devant, entre sa poitrine et la fit descendre le long de son corps en faisant des nœuds à intervalle régulier. Il fit ensuite passer la corde dans son entre-jambe sur son intimité, le frottement de la corde lui procura des sensations inconnues jusque-là pour elle. Ensuite il fit remonter la corde entre ses fesses puis le long de son dos jusqu’à la fixer à l’autre bout au niveau de la nuque. Avec le reste de la corde il tressa entre les nœuds, la corde allant du ventre au dos en passant par le côté. La corde passait au-dessus et en-dessous de sa poitrine, la mettant en valeur. Pour finir avec le restant de corde il lui lia les mains dans le dos.

Il attacha une corde à ses poignets qu’il relia à un crochet au plafond et tira dessus jusqu’à ce qu’elle soit obligée de se pencher en avant. Il alla chercher un foulard et lui banda les yeux. Elle ressenti de la peur mêlée à de l’excitation de se retrouver dans le noir dans cette position-là. Il alla chercher une plume et commença à la faire glisser doucement sur son corps, d’abord dans son cou, puis entre ses seins. Elle se débattait au fur et à mesure qu’il la chatouillait ce qui faisait que la corde frottait sur son intimité. Il alla chercher un vibromasseur et le fixa avec du scotch sur son intimité, puis il l’alluma. Victoria commença à gémir, elle remua mais ça ne fit qu’augmenter les frottements ce qui lui arracha de nouveaux gémissements.

Pour augmenter encore son plaisir, il commença à la caresser doucement, au niveau du dos, de la chute de reins, puis il commença à caresser sa poitrine. Il avait les mains douces malgré la puissance qui s’en dégageait, elle sentait l’excitation l’envahir tandis que son corps réagissait à toutes ces stimulations.

[if !supportLists]- [endif]Tu aimes ça esclave ?

[if !supportLists]- [endif]Mmmm oui, j’adore, répondit-elle.

[if !supportLists]- [endif]Tu as oublié de dire maître, choisis ta punition.

[if !supportLists]- [endif]Fouettez-moi maître, s’il vous plait.

[if !supportLists]- [endif]D’accord esclave, la punition me va.

Il alla chercher une cravache et commença à lui mettre des coups sur les fesses, de plus en plus fort. A chacun de ses coups, Victoria criait « merci maître encore ». Elle était surprise elle-même du plaisir qu’elle prenait à subir ces châtiments. Au bout d’un moment, les coups s’arrêtèrent et elle sentit qu’il l’embrassait sur les fesses, là où il avait frappé juste avant.

Ça augmenta encore son désir, elle avait complètement oublié toutes ses peurs du début, elle ne pensait qu’à une chose, à son plaisir et à celui de son maître. Il l’embrassait et lui caressait les fesses et d’un coup il s’arrêta, à sa grande surprise il commença à la détacher. Elle se risqua à une question :

[if !supportLists]- [endif]C’est fini maître ?

[if !supportLists]- [endif]Non esclave, on va juste commencer un jeu différent, il lui enleva son bandeau. Allonge-toi sur le lit, sur le dos.

[if !supportLists]- [endif]Oui maître.

Elle s’exécuta. Il commença en lui attachant les mains au haut du lit, puis il lui retira doucement sa culotte en prenant son temps. Ensuite il lui attacha les jambes écartées aux pieds du lit. Dans cette position il pouvait tout lui faire tout ce qu’il voulait, elle était totalement en son pouvoir. Il se plaça devant elle et commença à enlever sa veste, en prenant son temps. Il enleva ensuite sa chemise, puis le reste de ses vêtements, elle put enfin admirer son corps, il était tout en muscle. Ça ne ressemblait pas à de la gonflette, il avait le corps musclé de quelqu’un qui avait eu besoin de cette force dans son métier. Il était là face à elle juste en boxer, elle devinait la forme de son sexe en érection dessous. Il se plaça le visage au niveau de son intimité et commença doucement à la lécher. Elle ne put retenir un gémissement de plaisir quand sa langue toucha son clitoris pour la première fois. En même temps qu’il lui donnait du plaisir, il caressait ses fesses et ses jambes. Finalement il commença à l’embrasser plus haut, il remontait son corps en l’embrassant au fur et à mesure jusqu’à se retrouver sur elle. Il la regarda dans les yeux puis l’embrassa tendrement, comme elle répondait à son baiser il commença à baisser son boxer. Il approcha son sexe et commença doucement à la pénétrer. Il lui fit l’amour ainsi, lui embrassant le cou et la poitrine. Elle s’abandonna totalement à lui, elle était prise dans un tourbillon de plaisir qu’elle aurait voulu durer pour toujours.

Au bout d’un long moment, elle gémissait de plaisir quand il vint en elle, il l’embrassa tendrement. Cela ressemblait vraiment à un baiser d’amour. Il la regarda dans les yeux et lui dit:

[if !supportLists]- [endif]J’ai adoré cet instant esclave, tu es vraiment parfaite.

[if !supportLists]- [endif]Merci maître, dit-elle en rougissant légèrement. J’ai adoré aussi maître.

[if !supportLists]- [endif]Tu veux te doucher ?

[if !supportLists]- [endif]Oui maître avec plaisir.

Il la détacha du lit mais alors qu’elle allait se lever, il lui attacha les mains devant et lui lia les jambes entres elles. Alors qu’elle allait lui demander pourquoi, il la prit dans ses bras et la souleva du lit. Il la conduisit dans la salle de bain et la plaça dans la douche, je t’ai accordé une douche mais ça sera une douche de soumise, c’est moi qui vais te laver. Il accrocha les mains à la barre de douche et commença à faire couler l’eau sur elle. Il avait mis légèrement trop chaud mais elle ne dit rien se contentant de profiter de l’instant. Il passa le savon partout sur son corps nu puis il la rinça. Il se lava ensuite devant elle puis attrapa une serviette pour la sécher. Il se sécha ensuite et lui demanda :

[if !supportLists]- [endif]Tu as faim ?

[if !supportLists]- [endif]Oui maître un peu.

[if !supportLists]- [endif]D’accord je vais nous préparer quelque chose.

Il la souleva à nouveau dans ses bras puis l’installa sur une chaise dans la salle à manger. Il la ligota à la chaise puis lui masqua les yeux. Il commença à cuisiner, d’où elle était, elle sentait l’odeur de la cuisine venir lui chatouiller le nez.

Après un petit moment, il s’installa à côté d’elle et commença à lui donner à manger, il avait préparé du poulet au gingembre, c’était excellent. Elle savoura chaque bouchée avec plaisir.

[if !supportLists]- [endif]Tu veux du vin ?

[if !supportLists]- [endif]Avec plaisir maître.

Il alla lui chercher un verre de bourgogne et lui fit déguster, quelques goûtes coulèrent sur sa bouche, il les essuya avec sa serviette. Après ça il lui porta quelque chose de sucré à sa bouche, c’était une fraise, elle l’apprécia avec plaisir. Il lui amena ensuite du chocolat. Finalement il lui enleva le bandeau et s’installa face à elle pour manger aussi.

A la fin de son repas il lui demanda :

[if !supportLists]- [endif]Tu as des obligations pour ce soir où tu veux dormir ici ?

[if !supportLists]- [endif]Je suis votre toute la nuit maître.

[if !supportLists]- [endif]D’accord, tu as l’air fatigué, on va s’arrêter là pour ce soir, je vais t’amener au lit.

[if !supportLists]- [endif]Merci maître.

Il la détacha de la chaise et la porta à nouveau, mais pas en direction de la salle, cette fois ci il l’emmena dans sa propre chambre. Il lui attacha de nouveau les bras et les jambes mais dans une position plus confortable puis remonta la couverture. Il la bâillonna avec un bout de sparadrap puis il éteignit la lumière et se coucha à côté d’elle. Il la prit dans ses bras et lui caressa les cheveux tendrement pour l’aider à s’endormir.

Finalement elle se laissa aller au sommeil et fit de beaux rêves, soumise dans les bras de son maître.